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Éric Lac

Global packaging – LONS

direction@global-packaging.com

« Maîtriser mon métier, pas celui de mes Collaborateurs »

Spécialisée dans la réalisation de contenants plastiques pour l’alimentaire, cette entreprise a mis en place un nouveau management qui favorise sa compétitivité.

 

Vous avez repris Global Packaging en mars 2014. Dans quel contexte ?

Éric Lac – Depuis sa création à la fin des années 90, la qualité était le positionnement déjà défini dans l’entreprise. Mais depuis 7 ans, elle perdait de l’argent. Ma décision a été de conserver l’existant tout en y rajoutant de la compétitivité. Le marché dans lequel nous évoluons est concurrentiel. Si nous sommes les seuls français à proposer cette prestation, nous nous retrouvons face à des concurrents internationaux, y compris dans l’hexagone.

 

Qu’entendez-vous par le mot « compétitivité » ?

Éric Lac – Ce qui fait vivre une entreprise, ce n’est pas son chiffre d’affaires mais la marge dégagée. Soit vous avez un savoir-faire tellement particulier et différenciateur et vous n’aurez aucun problème pour fixer les prix et dégager de la marge. Soit vous êtes sur un marché exposé à la concurrence et il vous faudra être dans l’innovation permanente ou disposer d’un outil productif qui permette de réduire la part de la masse salariale sur les pièces produites. Chez Global Packaging, afin de gagner en compétitivité, j’ai décidé d’avoir plus de machines que d’hommes. Cela nécessite de lourds investissements mais va nous rapprocher des standards de l’industrie. Ainsi, le coût de revient d’une pièce devient moindre et cela nous rend plus compétitif.

 

Quel type de management ceci implique-t-il

Éric Lac – Ce qui a changé depuis la reprise, c’est le management transversal/fluide. Il nous a fallu travailler sur l’implication des collaborateurs et leur plaisir dans leur travail au quotidien. Nous avons défini une nouvelle stratégie, partagée par la production et les commerciaux. Celle-ci a été relayée par une communication claire et précise, tant interne qu’externe. L’enjeu était que nos équipes vendent davantage ou mieux tout au moins, en augmentant nos marges ou nos volumes.

 

Pour quels résultats ?

Éric Lac – Tout ceci nous a permis d’obtenir des résultats immédiats. Depuis 7 ans, Global Packaging perdait de l’argent. Six mois après la reprise, la tendance s’inverse déjà, à tel point que l’on envisage déjà un résultat positif dès cette année. Nous n’avons pour l’instant rien changé d’autre que le management.

 

Quel a été votre rôle en tant que dirigeant ?

Éric Lac – Dans un premier temps, j’ai été obligé de faire. Mais désormais, je suis en train de former un jeune collaborateur pour qu’il comprenne les rouages, l’articulation du management transversal. Il met maintenant en place ma méthode. Mon objectif est de réduire mon nombre d’interlocuteurs en interne afin d’avoir davantage de temps pour me consacrer davantage à la gestion et aux stratégies. Ainsi, j’ai un seul interlocuteur en production et un autre au niveau commercial.

 

Quel conseil pourriez-vous faire aux entrepreneurs d’ici ?

Éric Lac – Que ça aille bien ou mal, un dirigeant sera jugé sur sa capacité à diriger son entreprise et non à maîtriser le cœur de métier. Le dirigeant doit être en veille permanente sur l’évolution de son marché, les besoins d’innovation ou la gestion même de la société. Aujourd’hui, je pense que beaucoup trop de chefs d’entreprises se trompent de cible. Ils pensent qu’ils doivent savoir faire pour faire faire. C’est ce que l’on appelle l’autorité de compétence. Je ne suis pas du tout dans ce schéma. Je considère que chacun a sa mission dans l’entreprise. Mon rôle n’est pas de maîtriser parfaitement le métier de mes collaborateurs, il est de maîtriser le mien.

 

C’est une voix que vous portez auprès de certains dirigeants?

Éric Lac – Je suis aussi président de Pôle Polymère Sud, qui, après avoir été absorbé par l’Apesa redevient indépendant et autonome. Nous mettons en place un accompagnement du chef d’entreprise pour travailler sur de l’innovation collaborative, sur le développement de produits propres qui nous rendent autonomes, maîtres de nos marges et autonomes sur l’avenir de nos entreprises, c’est-à-dire de ne pas dépendre uniquement des donneurs d’ordre. La recette est valable que l’on soit sur un marché local, régional national ou international.

Laurent Bergerou

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