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Faire face à un accident et à ses lourdes conséquences personnelles et professionnelles : le témoignage de Christian Laffont, dirigeant d’Action Sécurité.

Vous avez été victime d’un grave accident de la route…

Christian Laffont – Oui, le 7 octobre 2014, très précisément. J’étais en scooter, je portais mon épouse et nous revenions de Bayonne lorsqu’un véhicule, qui n’a pas respecté la priorité, nous a fauchés. Bilan pour mon épouse : une fracture du coude et une grosse entorse à la cheville. Un véritable miracle ! Quant à moi : fracture ouverte du fémur droit avec perte osseuse sur la route, genou droit explosé, hanche gauche brisée, six côtes cassées et un poignet cassé.

 

Comment avez-vous réagi ?

Ch. L. – Quand il m’a décrit les dégâts, ma première réaction a surpris le médecin : « Très bien, très intéressant… est-ce que je pourrai reprendre mon travail rapidement ? ». Il m’a répondu : « Je crois que vous ne m’avez pas bien compris. Vous avez eu un accident grave de la circulation ». Rajoutant : « Vous êtes bloqué pendant 2 mois sans bouger à l’hôpital, puis 3 mois de rééducation hospitalière, etc. En fait, vous avez un arrêt de travail de 18 mois ». Nous avons alors informé de la situation tous les employés et tous les clients, pour tenter de les rassurer. Avant de prendre des mesures d’urgence.

 

C’est-à-dire ?

Ch. L. – J’ai organisé des réunions dans ma chambre à l’hôpital pour faire face et prendre les bonnes décisions : la nomination d’un directeur ; la formation de certains personnels, pour prendre en main des tâches plus complexes ; et l’achat d’un ordinateur portable avec Skype, pour que je puisse continuer à échanger avec l’équipe. Nous employons 45 personnes, dont 3 au service administratif, avec des chefs de service, des chefs de poste et des agents. Je dois saluer l’implication des piliers de l’entreprise pour traverser au mieux ces moments difficiles, mais aussi les clients qui se sont montrés particulièrement solidaires.

Pouvez-vous nous dire quelles ont été les conséquences financières pour vous ?

Ch. L. – J’avais souscrit une assurance complémentaire en cas d’invalidité, en plus des cotisations au RSI. Ce dernier n’a rien couvert du tout. Le Régime social des indépendants a considéré que le statut de mon entreprise individuelle correspondait à une activité libérale. C’est révoltant ! L’assurance complémentaire m’a versé environ 1 000 € pendant un an, puis plus rien. Quant à l’assurance du scooter, elle m’a fait un premier chèque qui m’a servi à équiper en partie mon habitation, puisque je suis resté 6 mois en fauteuil roulant. Puis plus aucun versement, car c’est l’assurance du tiers qui devait prendre le relais. Et là, rien de rien.

Et pour l’entreprise ?

Ch. L. – Depuis mon accident pas 1 centime n’a été versé à l’entreprise. Les frais considérables engagés pour garantir la continuité de l’activité n’ont toujours pas été pris en charge par l’assureur. Nous allons d’expertise financière en expertise financière. L’augmentation importante des charges et l’absence d’aide de l’assurance tiers ont eu pour conséquence de faire vivre à l’entreprise une année économique plutôt difficile.

 

Tout cela a dû être difficile à vivre…

Ch. L. – Très difficile. Les premiers temps de mon hospitalisation, je n’ai cessé de pleurer : pleurer de ne plus bouger, de ne pas pouvoir travailler, de me sentir autant diminué. Heureusement, j’ai été aidé par une psychologue et surtout par mon entourage : la famille et les amis qui ont été précieux pour moi. Les premiers mois de rééducation ont très compliqués et surtout très douloureux. Il me fallait tout simplement réapprendre à marcher ! L’absence d’aide financière de l’assurance du tiers vous mine. Enfin, ne plus pouvoir exercer son cœur de métier, c’est-à-dire ne plus être sur le terrain : ça manque terriblement !

 

Et maintenant ?

Ch. L. – Aujourd’hui, plus que jamais, tous ceux qui composent l’entreprise se battent et luttent pour la faire progresser, et les résultats sont très satisfaisants. La flamme du chef d’entreprise ne s’éteint pas, elle m’anime tout le temps et me donne l’envie d’avoir envie.

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